Perso marker ?

Nom : Dom
Prénom : Lior-Emanuel. Un prénom composé, oui, ce peut être bizarre et même très nul à porter, et pourtant, pourtant Lior aime ce prénom. Il l’adore même, pourquoi ? Il ne sait pas vraiment, peut être parce qu’il sonne bien oui, surement. Ce doit être ça.
Surnom : Lior ; Ema ; Manu. Que de surnoms vous ne trouvez pas ? Trois, ça en fait un petit nombre. Qui le surnomme comme ça ? personnes, lui-même. Oui vous allez trouver cela bizarre, mais il ne s’appelle rarement par son prénom entier. Ah, si, une fois un homme la surnommé Ema. Il ne sait plus qui s’était…Attendez qu’il réfléchisse, si lorsqu’il était à l’orphelinat, mais ne se rappelle pas de cette période alors bon, il n’est pas sur.

Sexe : Masculin. Oui, je vous assure, il à vérifié et il ne peut s’être trompé, tout de même !!
Orientation Sexuel : Homosexuel. Cela peut être bizarre pour quelqu’un qui n’a jamais connut l’amour et aucunes relations, mais il peut vous l’affirmer. Cela peut vous faire rire mais pas lui. Face à votre rire, il vous dira simplement que les femme le répugnent et lui font peur. Alors là, vous le prendrez au sérieux.
Age : Dix-sept ans. Oui dix-sept ans. Un adolescent, oui c’est exactement ce qu’il est, un simple adolescent, enfin, c’est ce que l’ont croit lorsqu’on le croise dans la rue parce que sinon…
Date de naissance : Il ne le sait pas vraiment. Sa vraie date, il ne la connait pas. Pour lui, c'est un 23 juillet. Après, est-ce son vrai anniversaire ? Peut être que oui, peut être que non.

Nationalité : Japonaise du côté de sa mère, pour ce qui est de son père il ne le sait pas. Mais il tient beaucoup de lui.
Statut : Lior est juste un vagabond qui vie dans la rue. N'ayant pas de parents, on peu le dire également orphelin.

|Description physique|

Que dire de Lior, qu’il possède un corps d’adulte, oui pourquoi pas, il faut bien le dire. Depuis combien de temps ? Eh bien depuis que sa puberté est passé c’est-à-dire il y à un peu prêt quatre ans. Oui, il est très précoce, mais bon, il est bien né à six mois de grossesse, alors autant continuer dans la précocité !! Enfin bref, passons. Lior est un garçon qui mesure un peu prêt un mètre soixante-quinze pour un poids relativement faible, il ne se nourrit pas suffisamment, mais il n’est pas non plus maigre, non, juste fin. Oui, une finesse qui rend son corps svelte et élancé. Un corps aux courbes harmonieuses et douces. Des courbes presque féminines à certains endroit, ou même féminines. A part ça, il se tient toujours droit, oui, il est droit et marche avec un regard qui porte au loin. On pourrait même croire de lui qu’il est sur de lui et qu’il n’a peur de rien, mais c’est faux.

Sinon, il possède une douce peau, une peau ni trop pale ni trop halée, une peau qui ne craint pas le soleil, mais qui marques facilement, s’il à le malheur de se cogner, de se faire cogner, il marquera de suite, laissant alors des traces d’hématomes sur sa douce et fine peau. Peau extrêmement sensible qui réagit aux moindres contacts. A part ça, il possède un doux et fin visage ou on peut voir sur celui-ci se dessiner une fine bouche. Bouches légèrement rosées qui sourit la plus part du temps. Elle est très belle et douce et pourtant, on ne peut pas dire que Lior prend soin de lui, comment voulez-vous faire en vivant dans la rue ? Sinon, on peut également un fin nez droit sur ce visage, accompagné de magnifique yeux aux iris vertes, presque jaunes, des iris qui envoute n’importe qui. Un regard brillant et presque transparent, ou on peut voir une douce mélodie si écouler avec douceur. Surplombant ses yeux se trouvent de fins sourcils noirs. Sa couleur naturelle. Cheveux cours, ils lui retombent un peu au-dessus des oreilles. Également noir, ils sont légèrement épais tout en restant raide. Ils se coiffent tout seuls. Très doux malgré la saleté qu’ils contiennent. Car oui, Lior est très sale, il vit dans la rue et a rarement l’occasion de se laver et d’ailleurs, malgré cette saleté qui lui noircit la peau, il ne sent pas mauvais non. Mais, il peut en choquer plusieurs par sa noirceur de peau.

On peu également dire de Lior qu'il est androgyne et pas un peu. Son visage et son corps peuvent porter à confusion. Sa finesse de traits et de courbes son si douces et fine que son visage laisse penser à celui d'une fille. D'ailleurs, de dos, beaucoup ce sont trompés. Même de face certaines personnes n'arrivent pas à savoir s'il est une fille ou un homme.

Style Vestimentaire : Que dire, il s’habille avec toujours la même chose, des vêtements gris, un pantalon jeans gris légèrement déchiré au niveau du genou droit. Jeans un peut trop grand pour lui mais qui lui vas parfaitement bien, retombant avec délisse sur ses reins. Sinon, il porte un polo à manches longues roses pâles. Polo moulant avec un col en V. Par-dessus celui-ci se trouve une veste à capuche grise, veste qui le protège du froid et de la pluie. Aux pieds, des baskets, usées et vieille, mais il les aime bien.

Signe Particulier : Il a un piercing sur sa langue. Mais cela ne ce voit pas.

|Description psychologique|

Lior est un garçon qu’on peut dire ouvert à tous. Ah ça, oui. Il n’est pas du tout timide, enfin, tout dépend de la situation bien-sur, mais il ne possède aucuns problèmes pour aller aborder les personnes dans la rues, les connaissant ou non. Il ne voit pourquoi il devrait avoir peur ou être timide pour demander à quelqu’un quelque chose. Et puis, si on l’envoi bouler et bien tant pis, il soupirera et passera sa route. On peut également dire de lui qu’il est un garçon très gentil et calme. Oui, il est extrêmement gentil, bon et droit, il ne souhaite jamais blesser les autres, leurs faire du mal, volontairement ou involontairement. D’ailleurs, sa bonté est peut être un peu trop présente et quelque fois, elle lui fait faire des choses dont-il n’a même pas besoin de se mêler. Enfin bon, peut importe, il ne s’en plein pas. Mais faite attention car même s’il est gentil, il possède tout de même un fort caractère et il ne se laissera jamais marcher dessus. Non, jamais. Même s’il n’aime pas la violence qu’elle soit verbale ou physique, il pourra se battre s’il le doit.

A part ça, il est un garçon qui se vexe plutôt facilement. Mais il essaye tout de même de prendre sur lui. Mais par exemple, chose qui le vexe plus que tout au monde, c’est qu’on le traite de gamin ou de môme. Il ne le supporte pas. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que Lior n’est, et déjà depuis longtemps, plus un enfant non. Il est d’ailleurs beaucoup trop mature pour son âge. Oui, bien trop. Il pense déjà comme des personnes de dix ans son ainée. Pourquoi car il à vécu des choses qui on du le faire grandir plus vite que les autres enfants de son âge. Déjà, du côté physique, son corps a déjà finit de grandir, quant je dis ça, cela veut dire qu’il possède un corps d’adulte. Côté psychologique, ses pensées, les regards qu’il pose sur le monde, tout le différencie des autres enfants.

Têtu, il fera toujours tout pour avoir ce qu’il veut. Peut importe les obstacles, non mais vous croyez pouvoir l’empêcher de faire ou d’avoir ce qu’il veut !! Vous vous mettez le doigt dans l’œil et pas qu’un peut. Il vous regardera vous sourira et passera l’obstacle que vous lui avez mit en travers de la route. Peut importe les efforts qu’il doit faire pour ce fait. Il arrive toujours à ce qu’il veut.

Mais parlons de lui un peu à l’intérieur, car il est bien de voir son extérieur, mais à l’intérieur on peut découvrir un autre garçon. Toujours aussi mature oui, mais avec un cœur meurtrit qui se sent seul et qui ne demande qu’à donner et recevoir de l’amour. Oui, il aimerait bien sentir la chaleur de l’amour autour de son corps, il aimerait bien sentir cette douce chaleur en lui. Mais non, il fait toujours froid, personne ne lui a un jour proposé cette tendresse et cette chaleur humaine qu’il demande. Il veut juste des amis ou même un ami. S’il tombe amoureux, il deviendra u jeune homme timide et peut sur de lui. Rougissant facilement et se sentant gêné facilement également. Il ne saura comment si prendre, mais vous pourrez sentir à quel point il vous porte dans votre cœur. Oui, vous le verrez et sa timidité ne pourra que vous attendrir. D’ailleurs, même en amitié il pourrait devenir timide, il ne connaît rien à tout ça, alors peut être qu’il serait un peu effrayé au début. Oui, peut être.

Ce qu'ilaime et n'aime pas : Qu’aime t-il ? Il ne sait jamais vraiment poser la question, si, il aime le ciel lorsqu’il n’a pas de nuage, il aime sentir la chaleur du soleil contre sa peau. Il aime sentir le vent aussi contre sa douce peau. Il aime également lire et écrire. Ce qu’il n’aime pas, la violence, la solitude, la tristesse et la peur. Oui, il n’aime pas la peur et pourtant n’est-elle pas naturelle ? Avoir peur est quelque chose que tout le monde ressent et pourtant, lorsqu’il la ressent, il prend encore plus peur et panique. Pourquoi ? Car il ne connaît pas ce sentiment étrange…

Une mauvaise manie : Il à la mauvaise habitude de parler tout seul, mais que voulez-vous, lorsque l’on est toujours seul, il faut bien se tenir compagnie, et peut importe s’il passe pour un fou.

Relation avec les autres : Que dire des relations avec les autres ? Il est extrêmement sociable et n’a aucun mal à approcher les autres, à leur parler et même à leur sourire. Pourtant, il reste quelqu’un de pudique et quelque peu timide. Mais cela ne ce voit pas du tout. A la façon dont-il approche toutes ces personnes en souriant. Enfin bon, il n’est pas souvent avec des gens alors, on ne peut pas vraiment dire comment il serrait avec une personne à long terme.

Relation amoureuse : En amour ? Comment est-il ? Timide et gêné facilement, peut être même pudique. Oui, mais ça, il ne le sait pas. Il n’a jamais connu l’amour alors comment voulez-vous qu’il le sache. Oui, il ne l’a jamais connu, il aimerait bien, mais ce n’est pas encore arrivé.

|Histoire|

Elle était là, fixant de ses yeux azur le plafond blanc de la pièce. Regard qui ne montrait aucun sentiments, non aucuns. Ils étaient juste fixés sur ce plafond. Allongée sur un lit aux draps pourpre, elle avait ses longs cheveux blonds étalés de part et d’autre autour de son visage. Visage ou l’on pouvait voir des hématomes. Sa joue droite était violacée et presque enflée. Qu’avait-elle fait ? Que lui étai-il arrivée ? Ce n’était pas bien compliqué. Il y avait juste à regarder ce qu’il ce passait dans cette pièce aux murs de puretés. On pouvait voir un matelas, posé à même le sol, qui servait de lit et tout autour de celui-ci était éparpillé des seringues, de bouteilles d’alcool et encore pleins d’autre chose. Mais qui était-elle ? Lorsque l’ont se rapprochait un peu plus de ce lit on pouvait voir une femme allongée sur celui-ci. Elle était torse nu, laissant sa poitrine à l’air alors qu’une mini-jupe noir était remontée au niveau de son ventre. Sur ses jambes, elle avait des bas déchiré par cet homme qui lui donnait des coups de reins sans retenus. Alice était là, donnant son corps à cet homme, à ce port qui voulait profiter d’elle durant une nuit ou même quelques minutes. Elle s’en fichait, dés qu’elle avait son argent, peut importe ce qui se passait.

Depuis combien de temps faisait-elle ça ? Elle ne savait plus, elle ne se souvenait plus. Cela faisait déjà un long moment. Elle avait besoin d’argent et elle n’avait pas d’autre choix que de faire ça. Elle se fichait de son corps alors pourquoi pas ce métier ? Enfin était-ce un métier ? Elle ne le savait pas vraiment. Mais tous les jours des hommes venaient la voir pour profiter de son corps. Elle était habituée maintenant, elle se laissait faire sans rien dire, sans rien ressentir. Une poupée de chiffon, oui c’était ça, elle était juste une poupée aux mains d’un pervers, ou même de plusieurs pervers.

Elle soupira, elle sentit l’homme se libérer en elle, la protection avait encore cédée, elle se releva doucement et s’approcha de la fenêtre à barreau, glissant entre ses lèvres une cigarette, elle commença à fumer avec délice. Sentant alors des mains glisser dans ses bras, elle sentit le papier si reconnaissable des billets qu’on lui donnait. Aucuns mots ne sortirent de sa bouche et elle laissa cet homme poser ses lèvres dans son coup avant qu’il ne sorte de la chambre. Elle baissa doucement son regard vers son bas et retira l’argent, elle soupira de nouveau, si peu. Elle lui avait donné deux heures de son précieux temps et il ne lui avait donné que si peu. Elle en avait marre, mais à chaque fois qu’elle voulait mettre aux points des tarifs stricte et inchangeable, elle perdait tout ses clients, alors, elle n’avait pas d’autre choix.

Le tube de tabac s’écrasa avec force contre le rebord de la fenêtre pour finalement être jeté dans le cendrier. Elle baissa sa jupe, changea de bas, remit son haut, se recoiffa, se parfuma légèrement et elle sortit de nouveau. La rue était noire et froide, mais elle s’en fichait. Marchant avec calme dans celle-ci, elle s’arrêta dans sa zone et fit une pause sur le trottoir, attendant patiemment que quelqu’un arrive pour elle et ses…services… De la chance, elle n’eut pas attendre trop longtemps, un bel homme arriva prêt d’elle, la quarantaine, les cheveux noir ébènes et les yeux de la même couleur, il portait un magnifique costume et tenait dans sa main une mallette. Un homme ténébreux et beau, un homme qu’elle voulait. Il s’arrêta fasse à elle, lui faisant comprendre qu’il voulait un service. Elle sourit et le conduisit calmement à sa chambre. Lorsqu’elle fut rentrée dans celle-ci, elle commença à se dévêtir, mais celui-ci l’arrêta de suite. Quoi ? Pourquoi ça. Il lui fit comprendre qu’il avait juste besoin de se cacher un moment, ajoutant que pour ça, il la paierait. Alice ne comprit pas bien, mais alla s’asseoir sur son lit, croisant ses jambes alors que son visage se pencha vers l’arrière. Qui était-il ? Elle ne le savait pas, mais, les heures passèrent, lentement mais, elles passèrent et doucement le jour pointa son nez. Son visage se tourna vers l’homme et alors, celui-ci lui sourit, s’approchant d’elle, une grande et forte main se posa avec délicatesse sur sa joue. Elle frémit. Personnes ne l’avait jamais touchée ainsi. Il lui dit qu’elle était une belle femme. Et finalement. Contrairement à ce qu’il lui avait dit, ils finirent par s’unirent. Mais, contrairement aux autres porcs, ce ne fut pas pareille, le plaisir envahissait tout son corps qui gémissait sous les coups de reins de cet homme. Elle n’en revenait pas, que venait-il de se passer ?

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, une mallette était posée sur la fenêtre et sur celle-ci on pouvait y voir un mot. Un mot de cet homme, cet homme qu’elle avait cru rêve. Elle ouvrit d’abord la mallette. Son cœur faillit s’arrêter sous ce qu’elle voyait. De l’argent, elle était pleine de billets, et pas des petites sommes que…pourquoi ? Elle dirigea alors ses yeux sur les lettres écrites sur un simple bout de papier. Doucement, ses yeux commencèrent à les lires et elle faillit s’écrouler. Tombant à la renverse, le mot lui échappa des doigts et vola doucement pour aller choir contre le sol noir de l’appartement. Sur ce papier on pouvait voir écrit.

« Chère demoiselle, je ne vous dirais pas mon nom, non, je le garderais secret, mais je vous direz une chose, cette mallette représente l’argent que vous dépenserez pour l’enfant que j’ai mit dans votre ventre. Attendez, n’arrêtez pas de lire. J’ai besoin d’un héritier, si vous ne donnez pas vie à cet enfant, tout sera finit. Qui suis-je ? Un homme important comme vous l’avez bien comprit, un homme qui va peut être mourir. Mais…promettez moi, protégez le, peut importe si vous ne l’aimez pas, protégez le, il doit vivre, oui, il le doit… »

Elle ne comprit pas le mot qu’il lui avait laissé, mais elle lui fut reconnaissante de tout l’argent qu’il lui avait offert. Elle arrêta de se prostituée. Ce qui n’était pas une mauvaise chose. Les mois passèrent et peu à peu son ventre s'arrondit. Oui, elle était enceinte et de cet homme, de cet homme qui lui avait laissé tant d’argent. Elle ne voulait pas de cet enfant et pourtant, pourtant elle le garda. Les mois passèrent et un soir, alors qu’elle était tranquillement assise devant sa télé, elle sentit les contractions. Ce soir là, elle fut transportée d’urgence à l’hôpital, elle n’en était qu’au sixième mois. Trop en avance, bien trop... La salle d’accouchement était silencieuse…on n’entendait plus rien. Cela faisait deux heures qu’elle était vide de toute part. Que c’était-il passé dans celle-ci ? Eh bien…Alice donna naissance à son enfant, un bébé en forme malgré son jeune âge comme on peut dire. Oui, mais elle, elle perdue la vie. En offrant sa vie à une être innocent et pur, elle perdu la sienne….et pourtant, elle n’en était pas triste……

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"- Reviens petit garnement, tu vas voir si je t’attrape voleur."

On pouvait voir un jeune garçon courir de toutes ses forces en zigzagant entre les rues et les passant. Qui était-il ? Lior-Emanuel, c'était le nom que sa mère lui avait donné avec son nom de famille, Dom. Enfin bon, il n’en était pas sur, il ne connaissait ni sa mère, ni son père. Il savait que sa mère était morte, son père, il ne savait pas et pour tout dire, il s’en fiche. Lior est un jeune homme des rues, il erre tous les jours pour trouver de quoi manger, de quoi se loger. On peut dire qu’il n’a pas une vie facile et pourtant, il vit bien, enfin, c’est un grand mot. Il ne se plaint pas, non, ce n’est pas son genre de toutes façon. Il est toujours prêt à faire face à n’importe qui, toujours prêt à se battre.

Courant, il finit par semer cet homme qui le poursuivait. Dans sa main, il avait un bout de pain, soufflant, il alla s’asseoir dans une petite ruelle sombre. S’appuyant contre le mur, il s’apprêta à mettre la nourriture dans sa bouche lorsqu’il vit arriver devant lui un petit garçon. Quel âge avait-il ? Sept ans, huit, il ne le savait pas. Mais il était sale et maigre, très maigre. Lior regarda pendant un moment son bout de pain et il finit par le tendre au garçonnet qui le prit d’un seul coup en s’éloignant, courant, il entendit des petits remerciements. Lior sourit. Il était trop bon. Qu’allait-il manger maintenant ? Rien ou si, peut être trouverait-il quelque chose de potable dans une de ces poubelles qui servaient aux riches. Oui, peut être.

Enfournant ses mains dans ses poches, il commença à marcher, le dos droit, le regard se portant au loin, il marchait tranquillement dans ce dédale de ruelles qui était sa vie. Regardant le ciel, il soupira, la nuit allait bientôt arriver, il allait devoir se trouver un abri. Depuis combien de temps faisait-il ça ? Il ne savait pas. Pour lui, il avait vécu toute sa vie dans ces rues, il les connaissait par cœur. Il avait dix-sept ans et il pouvait le dire, oui sur de lui, il pouvait vous dire que cela faisait douze ans qu’il habitait dans la rue. Car il ne se souvenait de rien à part des rues. Et très jeune il avait été dans celles-ci. Il savait tout de lui, son nom, son anniversaire, tout, mais d’où il venait, non, et il s’en fichait. Peut être qu’il était trop petit avant pour se souvenir, peut être.

Ses pas continuèrent de marcher pour finalement le mener vers une petite impasse, elle était recouverte d’un grand toit voisin. Ceci ferait l’affaire pour la nuit, oui, ce serait très bien. Allant vers le fond de la ruelle, il s’assit sur le sol et s’allongea doucement, sa veste sous son visage, il ferma les yeux. Encore une de ses nuit ou il allait avoir froid et ou il se sentirait seul. Oui, il se sentait toujours seul. Pourquoi n’était-il pas comme tous les enfants de son âge ou la plus part du moins. Pourquoi n’avait-il pas de maison, pas d’endroit ou être au chaud, pas d’endroit ou il pouvait avoir de l’amour ? Pourquoi était-il dans la rue ? Tant de questions, cela faisait bien longtemps qu’il se posait toutes ses questions, et il les laissait toujours de côté. Il ne voulait pas se prendre la tête, non. Il s’endormit. Lorsqu’il rouvrit les yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel, son corps tremblant du froid qu’il avait subit durant la nuit, il se leva d’un bon et se rhabilla, sortant de la ruelle, il reprit sa marche inlassable, ou celle-ci la mènerait ? Il ne savait pas. Mais ce qu’il ne savait pas encore c’est que son père était très important et que lui également pourquoi ? Eh bien….il ne le saura peut être jamais, on n’a pas eut le temps de lui dire…maintenant, il est un simple clochard parmi tant d’autre, juste un orphelin parmi tant d’autre…il est Lior….

Famille : Il n'en a aucune. Il se contente de se l'inventer lorsqu'il se sent trop seul et que cette solitude lui pèse trop.